vendredi 16 mars 2012



M. Jean-Paul FISCHER
de la liste
SAINT-MARTIN POUR TOUS
sera interviewé sur
RDI (89.9)
ce Vendredi 16 Mars
à 15h30

mercredi 29 février 2012

Lu dans le SM-WEEKS de ce jour !!





 
MARTHE OGOUNDÉLÉ ET KETTY KARAM
Deux femmes qui veulent changer les mentalités
Marthe Ogoundélé, tête de liste Saint-Martin pour Tous (SMPT), et Ketty Karam, membre de la liste, ont accepté d'évoquer pour nous un point important de leur programme politique pour les élections de mars prochain : le Vivre Ensemble et la prise en compte des nombreuses communautés qui vivent à Saint-Martin. 

S'il est un endroit où les communautés sont particulièrement nombreuses, c'est bien à Saint-Martin. Selon la liste SMPT, il y aurait sur la partie française un peu plus de 80 nationalités différentes, comprenant deux, trois ou quatre générations de Saint-Martinois nés sur le territoire, mais issus de l'immigration. 

« Saint-Martin a le devoir de relever le défi de l'intégration et de refuser de marginaliser des pans entiers de sa population. Notre diversité, notre complémentarité sont une force ; pas un handicap. », expliquent les deux femmes en préambule. Partant de ce constat, la liste SMPT s'est fixé comme objectif de prendre en compte dans sa politique tous les citoyens sans exception, « une clé, selon Marthe Ogoundélé et Ketty Karam, pour lutter efficacement contre la grande pauvreté ». 

Sur les 40 000 habitants de la partie Française de Saint-Martin, SMPT estime la population immigrée à 54 %, les populations immigrées les plus représentées étant la population Haïtienne et la population Santo Domingo. Il y aurait donc à Saint-Martin plus d'immigrés que d'autochtones, sachant que ces nombreuses communautés vivent côte à côte depuis plusieurs décennies, sans vraiment se côtoyer. « Il faut également prendre en compte le fait que dans toutes les familles saint-martinoises aujourd'hui, il y a des éléments extérieurs. Toutes les familles sont pluriculturelles, c'est sur ce constat qu'il faut désormais bâtir la société de demain », ajoutent les deux femmes. 

« L'objectif de notre liste est d'apporter notre vision d'une société pluriethnique. Notre propos n'est pas de détailler toutes les difficultés liées à la présence des étrangers à Saint-Martin (réguliers ou clandestins), mais bien d'énoncer une réalité qui dérange certains. Nous ne devons plus nous voiler la face... Il est indispensable d'établir ensemble un véritable projet d'intégration : LE VIVRE ENSEMBLE ! », expliquent-elles encore. 

Pour améliorer le vivre ensemble, le SMPT compte utiliser les outils d'intégration mis à sa disposition par l'état, à l'instar du CUCS (Contrat Urbain de cohésion sociale), qui ne fonctionne pas suffisamment à St Martin, et de l'intégration par l'emploi et l'éducation. De la richesse des différentes communautés, la liste Saint Martin pour Tous souhaite enrichir le territoire. En matière d'éducation, nous devons adapter notre école à la réalité locale. L'alphabétisation des parents pour qu'ils soient mieux à même d'aider leurs enfants dans leur scolarité est un aspect important de l'intégration. SMPT propose d'ailleurs la création d'une école des parents et le développement des rencontres pour valoriser les cultures. Sur le modèle de l'ORIV (observatoire régional de l'intégration d'Alsace, SMPT compte créer le guide des étrangers de Saint-Martin, qui favoriserait leur intégration. Se pose ici la question des régularisations... « L'Etat doit se positionner sur cette question, et la coopération avec Sint Maarten doit également être au cœur du débat », explique Ketty Karam.   

Créer un conseil des communautés

Au même titre que les conseils de quartiers, SMPT propose la création d'un conseil des communautés, qui aurait pour mission essentielle de créer le lien entre les populations et l'exécutif, afin de faire remonter leurs besoins respectifs. Des antennes et des médiateurs seront placés dans les quartiers, pour aider les immigrés à mieux comprendre le système français et leurs droits (administratif, santé, social). 

Mais dans ce cas, n'y a t-il pas un risque de voir augmenter les demandes de droits, dans un contexte financier déjà très critique pour la COM  ? 

A cette question, Ketty Karam répond que la situation est telle, qu'il n'est plus possible de vivre comme si des pans entiers de la société n'existaient pas. « Il faut avoir ce courage !, estime t-elle, L'accès aux soins, aux droits, à l'éducation, doit être développé, mais au préalable, c'est avec l'état français qu'il faut renégocier. Car les aides sociales ont été complètement sous-évaluées. Les vrais chiffres doivent sortir et les budgets réajustés en conséquence, c'est une question de courage politique ».

La création d'un festival annuel des communautés pour apprendre à mieux se connaître est également préconisée par le groupe SMPT. Marthe Ogoundélé et Ketty Karam sont aussi persuadées qu'il est indispensable de contrôler ce qui se passe au sein des communautés religieuses sectaires, par la prévention et l'information, pour éviter le repli sur soi.

Selon SMPT, la construction de parcs, d'aires de jeux où les mamans pourraient se rencontrer, mais aussi des lieux de vie animés dans les quartiers et dans les zones résidentielles, sont autant d'outils à développer pour que les communautés se côtoient davantage. Le tissu associatif, qui joue déjà ce rôle sur le terrain, doit accompagner cette politique du vivre ensemble. « Mieux connaître l'autre contribue aussi à lutter contre le sentiment d'insécurité », ajoute encore Ketty Karam.

« Quand on se dit être une liste d'ouverture, c'est précisément dans ce sens qu'il faut travailler, il faut casser le repli communautaire, et ce n'est pas le cas de toutes les listes qui se disent d'ouverture dans cette campagne... », estime Marthe Ogoundélé.

Selon les deux candidates, « la COM a le devoir de faire le lien entre les communautés, et après 25 ans d'une immigration incontrôlée, il est temps qu'elle traite cette question politique, en s'appuyant sur l'article 74, et en affrontant les réalités de notre territoire ». Pour les deux femmes, la question du logement reste essentielle, « sachant qu'il est préférable de favoriser l'accession à la propriété, plutôt que le logement locatif social, et de réactiver la résorption de l'habitat insalubre (RHI). ». Un aspect important de la campagne 2012.    N.L.

LETTRE AUX COMMUNAUTES





Plus d’une centaine de nationalités vit à SAINT-MARTIN.

Vous avez quitté vos pays, vos familles pour construire une nouvelle vie poussés par l’espoir d’un avenir meilleur.

SAINT-MARTIN vous a accueilli et, vous et nous sommes devenus les citoyens d’une même communauté en conservant notre culture avec, parfois, la nostalgie de nos patries.

Aujourd’hui, SAINT-MARTIN est en difficulté : chômage, insécurité, mal développement.. Cette situation ne résulte pas, comme l’affirment les autres candidats, de l’immigration mais de leur gestion et de leur imprécision.

Notre liste SAINT-MARTIN POUR TOUS intègre l’ensemble des communautés. Notre volonté est de construire une société pour tous, sans rejet et sans discrimination. Et pour répondre à cet enjeu, nous nous engageons  à créer et  à mettre en œuvre un Conseil des Communautés, un festival des cultures, le droit au logement pour tous et une coopération avec vos pays d’origine.

Nous devons vivre ensemble, travailler ensemble, construire ensemble cette nouvelle société, Ce nouveau  « pays SAINT-MARTIN »  pour lui permettre de retrouver le développement, la sécurité, la sérénité et la solidarité.

Grace aux origines diverses de ses membres, notre liste SAINT-MARTIN POUR TOUS est ouverte à toutes les communautés. Nombre d’entre eux se sont engagés en faveur d’HAITI, de Saint-Domingue à chaque catastrophe, ou au quotidien. Ils se sont battus pour que votre dignité soit respectée.

Aujourd’hui, ensemble, nous allons construire une société pour tous. Pour cela, le 18 mars 2012, votez pour la liste SAINT-MARTIN POUR TOUS
  
SAINT-MARTIN POUR TOUS
Marthe OGOUNDELE TESSI

mardi 28 février 2012

Saint-Martin à nouveau floué !!


TRANSFERT DE COMPETENCES
Saint-Martin à nouveau floué !!

La Collectivité de SAINT-MARTIN a obtenu, à compter de l’année 2012, la compétence en matière d’urbanisme, de logement et d’environnement.

Le transfert de compétences  doit s’accompagner du transfert de ressources. La ressource  affectée  au logement dans l’outre mer est composée d’une ligne budgétaire, la LBU (Ligne Budgétaire Unique) qui finance l’aide au logement, la réhabilitation de l’habitat insalubre et l’amélioration de l’habitat.

La dotation annuelle de cette ligne s’élève, pour la Guadeloupe, à un montant compris entre 55 et 60 millions d’euros. La première dotation prévue il y a  trois mois pour SAINT-MARTIN portait sur 5 millions d’euros, ce qui était déjà nettement insuffisant. Or, après de savants calculs et en se référent à la loi organique, la dotation a été ramenée à 1, 4 million !

Il est étonnant que ce point n’ait pas fait l’objet de négociations. Il est encore plus étonnant qu’aucun élu de la majorité ou de l’opposition n’ait posé ce problème et interpellé l’Etat.

Nous constatons une fois de plus que la répartition des ressources a été faite selon des dispositions inadaptées, au détriment de l’intérêt de la population de Saint-Martin.

SAINT-MARTIN POUR TOUS ne peut accepter  ces modalités de transfert et,  interroge dès aujourd’hui, le Président de la COM et l’administration de l’Etat sur ce point. 

10 bonnes raisons de voter pour

 




1- Accordez votre confiance à la seule équipe menée par une femme. Elle sera plus proche, à l’écoute des difficultés de la population.

2- Votez pour un programme, un projet de développement avec un plan de relance, un plan intermédiaire et un plan à long terme.

3- Votez pour un plan de relance qui permettra immédiatement d’intégrer 100 millions d’Euros dans notre économie.

4- Votez pour une fiscalité rénovée, juste et attractive qui permettra  un nouveau développement économique et qui encouragera une véritable « citoyenneté fiscale ».

5- Votez pour que nos jeunes bénéficient de formations, d’une vraie prise en charge et de réelles perspectives d’emploi.

6- Votez pour une gouvernance intègre, responsable qui sera comptable et responsable de ses actions devant le peuple.

7- Votez pour un Saint Martin uni, fraternel. Votez pour une cohésion sociale où aucune communauté ne sera oubliée                 dans un pays où la solidarité redonne à la « Friendly Island » tout son sens.

8- Il faut changer de politique. Saint Martin vit une crise institutionnelle et économique sans précédent ! C’est le résultat de la gestion calamiteuse de la majorité sortante.

9- Il  faut changer « les politiques » de ce pays : Le Sénateur,  le Président et le 1er Vice Président ont eu tous les pouvoirs.

Pourquoi feraient-ils aujourd’hui ce qu’ils n’ont pas fait hier ?

10- « Sortez  les sortants » et donnez une chance aux candidats neufs, intègres, responsables et compétents.

Si ces dix raisons ne vous ont pas convaincu, Sortez de chez vous, regardez l’environnement, les magasins et hôtels fermés ; Regardez le nombre de chômeurs et les sans emplois ; Regardez les jeunes désœuvrés dans la rue. Nous savons qu’il faut agir et changer les choses. Eliminez les candidats de l’échec et votez pour SAINT MARTIN POUR TOUS.

samedi 25 février 2012

Lu sur les échos, la CDC pense comme nous !!!


La Cour des comptes juge que le Code des impôts est devenu « inintelligible »

«  Le Code des impôts est devenu, aux yeux même de l'administration, inintelligible  », estime la Cour des comptes dans un rapport publié hier. La simplification de l'impôt est la préoccupation principale des entreprises, avant celle du droit du travail.



Le gouvernement a beau s'en défendre, l'instabilité fiscale n'a jamais été aussi forte. Chaque année, environ 20 % des articles du Code desimpôts sont modifiés. Les instructions fiscales, qui sont censées éclairer la loi, représentent 40.000 pages. Pour la Cour des comptes, auteur d'un rapport publié hier sur les « relations de l'administration fiscale avec les particuliers et les entreprises », c'est cette complexité qui constitue, désormais, la principale barrière entre les contribuables et les agents du fisc. « Le Code des impôts est devenu, aux yeux mêmede l'administration, inintelligible », souligne-t-elle après avoir procédéà quelque 400 auditions et visité plusieurs centres des impôts.
La multiplication des niches fiscales, qui sont autant de dérogations au droit commun, a beaucoup aggravé les choses dans les années 2000. Ces avantages fiscaux ont donné lieu à des contestations en hausse de 16 % en 2010. Les crédits d'impôt en faveur du logement (intérêts d'emprunt déductibles et énergies « vertes »), qui fonctionnent en termes d'annuités, et non d'années civiles, sont particulièrement mal compris par les ménages. Ces difficultés sont encore plus mal vécues par les entreprises, et notamment les PME. La complexité administrative (toutes formalités confondues) leur coûterait entre 3 % et 4 % du PIB, soit au minimum 60 milliards par an. A la question de savoir quelle serait la simplification la plus utile à leur entreprise, la fiscalité prend la première place dans les trois quarts des cas, devant le droit du travail.
La situation a toutefois tendance à s'améliorer : la Cour des comptes reconnaît des progrès « à plusieurs égards remarquables » dans les relations avec les contribuables. Les déclarations préremplies et le paiement de l'impôt par Internet (lire ci-contre) en font partie. Aujourd'hui, 87 % de l'impôt sur le revenu est prélevé par Internet.

Inégalité géographique

Mais la fusion des centres des impôts (information) et du Trésor public (collecte de l'impôt), qui devait offrir un interlocuteur unique à chaque contribuable, est encore largement virtuelle. La moitié des usagers doivent encore s'adresser à plusieurs conseillers, notamment en zone rurale. « Le jeu de ping-pong n'a pas encore pris fin », estime la Cour. Quant à l'accueil téléphonique, il reste un «  point noir » de l'administration fiscale, « à repenser dans son ensemble ». Alors qu'ils sont censés être accessibles en 5 sonneries maximum, les agents restent « difficiles à joindre », indique la Cour.
LUCIE ROBEQUAIN



Voici le lien : 
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201910399207-la-cour-des-comptes-juge-que-le-code-des-impots-est-devenu-inintelligible-292756.php