mercredi 29 février 2012

Lu dans le SM-WEEKS de ce jour !!





 
MARTHE OGOUNDÉLÉ ET KETTY KARAM
Deux femmes qui veulent changer les mentalités
Marthe Ogoundélé, tête de liste Saint-Martin pour Tous (SMPT), et Ketty Karam, membre de la liste, ont accepté d'évoquer pour nous un point important de leur programme politique pour les élections de mars prochain : le Vivre Ensemble et la prise en compte des nombreuses communautés qui vivent à Saint-Martin. 

S'il est un endroit où les communautés sont particulièrement nombreuses, c'est bien à Saint-Martin. Selon la liste SMPT, il y aurait sur la partie française un peu plus de 80 nationalités différentes, comprenant deux, trois ou quatre générations de Saint-Martinois nés sur le territoire, mais issus de l'immigration. 

« Saint-Martin a le devoir de relever le défi de l'intégration et de refuser de marginaliser des pans entiers de sa population. Notre diversité, notre complémentarité sont une force ; pas un handicap. », expliquent les deux femmes en préambule. Partant de ce constat, la liste SMPT s'est fixé comme objectif de prendre en compte dans sa politique tous les citoyens sans exception, « une clé, selon Marthe Ogoundélé et Ketty Karam, pour lutter efficacement contre la grande pauvreté ». 

Sur les 40 000 habitants de la partie Française de Saint-Martin, SMPT estime la population immigrée à 54 %, les populations immigrées les plus représentées étant la population Haïtienne et la population Santo Domingo. Il y aurait donc à Saint-Martin plus d'immigrés que d'autochtones, sachant que ces nombreuses communautés vivent côte à côte depuis plusieurs décennies, sans vraiment se côtoyer. « Il faut également prendre en compte le fait que dans toutes les familles saint-martinoises aujourd'hui, il y a des éléments extérieurs. Toutes les familles sont pluriculturelles, c'est sur ce constat qu'il faut désormais bâtir la société de demain », ajoutent les deux femmes. 

« L'objectif de notre liste est d'apporter notre vision d'une société pluriethnique. Notre propos n'est pas de détailler toutes les difficultés liées à la présence des étrangers à Saint-Martin (réguliers ou clandestins), mais bien d'énoncer une réalité qui dérange certains. Nous ne devons plus nous voiler la face... Il est indispensable d'établir ensemble un véritable projet d'intégration : LE VIVRE ENSEMBLE ! », expliquent-elles encore. 

Pour améliorer le vivre ensemble, le SMPT compte utiliser les outils d'intégration mis à sa disposition par l'état, à l'instar du CUCS (Contrat Urbain de cohésion sociale), qui ne fonctionne pas suffisamment à St Martin, et de l'intégration par l'emploi et l'éducation. De la richesse des différentes communautés, la liste Saint Martin pour Tous souhaite enrichir le territoire. En matière d'éducation, nous devons adapter notre école à la réalité locale. L'alphabétisation des parents pour qu'ils soient mieux à même d'aider leurs enfants dans leur scolarité est un aspect important de l'intégration. SMPT propose d'ailleurs la création d'une école des parents et le développement des rencontres pour valoriser les cultures. Sur le modèle de l'ORIV (observatoire régional de l'intégration d'Alsace, SMPT compte créer le guide des étrangers de Saint-Martin, qui favoriserait leur intégration. Se pose ici la question des régularisations... « L'Etat doit se positionner sur cette question, et la coopération avec Sint Maarten doit également être au cœur du débat », explique Ketty Karam.   

Créer un conseil des communautés

Au même titre que les conseils de quartiers, SMPT propose la création d'un conseil des communautés, qui aurait pour mission essentielle de créer le lien entre les populations et l'exécutif, afin de faire remonter leurs besoins respectifs. Des antennes et des médiateurs seront placés dans les quartiers, pour aider les immigrés à mieux comprendre le système français et leurs droits (administratif, santé, social). 

Mais dans ce cas, n'y a t-il pas un risque de voir augmenter les demandes de droits, dans un contexte financier déjà très critique pour la COM  ? 

A cette question, Ketty Karam répond que la situation est telle, qu'il n'est plus possible de vivre comme si des pans entiers de la société n'existaient pas. « Il faut avoir ce courage !, estime t-elle, L'accès aux soins, aux droits, à l'éducation, doit être développé, mais au préalable, c'est avec l'état français qu'il faut renégocier. Car les aides sociales ont été complètement sous-évaluées. Les vrais chiffres doivent sortir et les budgets réajustés en conséquence, c'est une question de courage politique ».

La création d'un festival annuel des communautés pour apprendre à mieux se connaître est également préconisée par le groupe SMPT. Marthe Ogoundélé et Ketty Karam sont aussi persuadées qu'il est indispensable de contrôler ce qui se passe au sein des communautés religieuses sectaires, par la prévention et l'information, pour éviter le repli sur soi.

Selon SMPT, la construction de parcs, d'aires de jeux où les mamans pourraient se rencontrer, mais aussi des lieux de vie animés dans les quartiers et dans les zones résidentielles, sont autant d'outils à développer pour que les communautés se côtoient davantage. Le tissu associatif, qui joue déjà ce rôle sur le terrain, doit accompagner cette politique du vivre ensemble. « Mieux connaître l'autre contribue aussi à lutter contre le sentiment d'insécurité », ajoute encore Ketty Karam.

« Quand on se dit être une liste d'ouverture, c'est précisément dans ce sens qu'il faut travailler, il faut casser le repli communautaire, et ce n'est pas le cas de toutes les listes qui se disent d'ouverture dans cette campagne... », estime Marthe Ogoundélé.

Selon les deux candidates, « la COM a le devoir de faire le lien entre les communautés, et après 25 ans d'une immigration incontrôlée, il est temps qu'elle traite cette question politique, en s'appuyant sur l'article 74, et en affrontant les réalités de notre territoire ». Pour les deux femmes, la question du logement reste essentielle, « sachant qu'il est préférable de favoriser l'accession à la propriété, plutôt que le logement locatif social, et de réactiver la résorption de l'habitat insalubre (RHI). ». Un aspect important de la campagne 2012.    N.L.

LETTRE AUX COMMUNAUTES





Plus d’une centaine de nationalités vit à SAINT-MARTIN.

Vous avez quitté vos pays, vos familles pour construire une nouvelle vie poussés par l’espoir d’un avenir meilleur.

SAINT-MARTIN vous a accueilli et, vous et nous sommes devenus les citoyens d’une même communauté en conservant notre culture avec, parfois, la nostalgie de nos patries.

Aujourd’hui, SAINT-MARTIN est en difficulté : chômage, insécurité, mal développement.. Cette situation ne résulte pas, comme l’affirment les autres candidats, de l’immigration mais de leur gestion et de leur imprécision.

Notre liste SAINT-MARTIN POUR TOUS intègre l’ensemble des communautés. Notre volonté est de construire une société pour tous, sans rejet et sans discrimination. Et pour répondre à cet enjeu, nous nous engageons  à créer et  à mettre en œuvre un Conseil des Communautés, un festival des cultures, le droit au logement pour tous et une coopération avec vos pays d’origine.

Nous devons vivre ensemble, travailler ensemble, construire ensemble cette nouvelle société, Ce nouveau  « pays SAINT-MARTIN »  pour lui permettre de retrouver le développement, la sécurité, la sérénité et la solidarité.

Grace aux origines diverses de ses membres, notre liste SAINT-MARTIN POUR TOUS est ouverte à toutes les communautés. Nombre d’entre eux se sont engagés en faveur d’HAITI, de Saint-Domingue à chaque catastrophe, ou au quotidien. Ils se sont battus pour que votre dignité soit respectée.

Aujourd’hui, ensemble, nous allons construire une société pour tous. Pour cela, le 18 mars 2012, votez pour la liste SAINT-MARTIN POUR TOUS
  
SAINT-MARTIN POUR TOUS
Marthe OGOUNDELE TESSI

mardi 28 février 2012

Saint-Martin à nouveau floué !!


TRANSFERT DE COMPETENCES
Saint-Martin à nouveau floué !!

La Collectivité de SAINT-MARTIN a obtenu, à compter de l’année 2012, la compétence en matière d’urbanisme, de logement et d’environnement.

Le transfert de compétences  doit s’accompagner du transfert de ressources. La ressource  affectée  au logement dans l’outre mer est composée d’une ligne budgétaire, la LBU (Ligne Budgétaire Unique) qui finance l’aide au logement, la réhabilitation de l’habitat insalubre et l’amélioration de l’habitat.

La dotation annuelle de cette ligne s’élève, pour la Guadeloupe, à un montant compris entre 55 et 60 millions d’euros. La première dotation prévue il y a  trois mois pour SAINT-MARTIN portait sur 5 millions d’euros, ce qui était déjà nettement insuffisant. Or, après de savants calculs et en se référent à la loi organique, la dotation a été ramenée à 1, 4 million !

Il est étonnant que ce point n’ait pas fait l’objet de négociations. Il est encore plus étonnant qu’aucun élu de la majorité ou de l’opposition n’ait posé ce problème et interpellé l’Etat.

Nous constatons une fois de plus que la répartition des ressources a été faite selon des dispositions inadaptées, au détriment de l’intérêt de la population de Saint-Martin.

SAINT-MARTIN POUR TOUS ne peut accepter  ces modalités de transfert et,  interroge dès aujourd’hui, le Président de la COM et l’administration de l’Etat sur ce point. 

10 bonnes raisons de voter pour

 




1- Accordez votre confiance à la seule équipe menée par une femme. Elle sera plus proche, à l’écoute des difficultés de la population.

2- Votez pour un programme, un projet de développement avec un plan de relance, un plan intermédiaire et un plan à long terme.

3- Votez pour un plan de relance qui permettra immédiatement d’intégrer 100 millions d’Euros dans notre économie.

4- Votez pour une fiscalité rénovée, juste et attractive qui permettra  un nouveau développement économique et qui encouragera une véritable « citoyenneté fiscale ».

5- Votez pour que nos jeunes bénéficient de formations, d’une vraie prise en charge et de réelles perspectives d’emploi.

6- Votez pour une gouvernance intègre, responsable qui sera comptable et responsable de ses actions devant le peuple.

7- Votez pour un Saint Martin uni, fraternel. Votez pour une cohésion sociale où aucune communauté ne sera oubliée                 dans un pays où la solidarité redonne à la « Friendly Island » tout son sens.

8- Il faut changer de politique. Saint Martin vit une crise institutionnelle et économique sans précédent ! C’est le résultat de la gestion calamiteuse de la majorité sortante.

9- Il  faut changer « les politiques » de ce pays : Le Sénateur,  le Président et le 1er Vice Président ont eu tous les pouvoirs.

Pourquoi feraient-ils aujourd’hui ce qu’ils n’ont pas fait hier ?

10- « Sortez  les sortants » et donnez une chance aux candidats neufs, intègres, responsables et compétents.

Si ces dix raisons ne vous ont pas convaincu, Sortez de chez vous, regardez l’environnement, les magasins et hôtels fermés ; Regardez le nombre de chômeurs et les sans emplois ; Regardez les jeunes désœuvrés dans la rue. Nous savons qu’il faut agir et changer les choses. Eliminez les candidats de l’échec et votez pour SAINT MARTIN POUR TOUS.

samedi 25 février 2012

Lu sur les échos, la CDC pense comme nous !!!


La Cour des comptes juge que le Code des impôts est devenu « inintelligible »

«  Le Code des impôts est devenu, aux yeux même de l'administration, inintelligible  », estime la Cour des comptes dans un rapport publié hier. La simplification de l'impôt est la préoccupation principale des entreprises, avant celle du droit du travail.



Le gouvernement a beau s'en défendre, l'instabilité fiscale n'a jamais été aussi forte. Chaque année, environ 20 % des articles du Code desimpôts sont modifiés. Les instructions fiscales, qui sont censées éclairer la loi, représentent 40.000 pages. Pour la Cour des comptes, auteur d'un rapport publié hier sur les « relations de l'administration fiscale avec les particuliers et les entreprises », c'est cette complexité qui constitue, désormais, la principale barrière entre les contribuables et les agents du fisc. « Le Code des impôts est devenu, aux yeux mêmede l'administration, inintelligible », souligne-t-elle après avoir procédéà quelque 400 auditions et visité plusieurs centres des impôts.
La multiplication des niches fiscales, qui sont autant de dérogations au droit commun, a beaucoup aggravé les choses dans les années 2000. Ces avantages fiscaux ont donné lieu à des contestations en hausse de 16 % en 2010. Les crédits d'impôt en faveur du logement (intérêts d'emprunt déductibles et énergies « vertes »), qui fonctionnent en termes d'annuités, et non d'années civiles, sont particulièrement mal compris par les ménages. Ces difficultés sont encore plus mal vécues par les entreprises, et notamment les PME. La complexité administrative (toutes formalités confondues) leur coûterait entre 3 % et 4 % du PIB, soit au minimum 60 milliards par an. A la question de savoir quelle serait la simplification la plus utile à leur entreprise, la fiscalité prend la première place dans les trois quarts des cas, devant le droit du travail.
La situation a toutefois tendance à s'améliorer : la Cour des comptes reconnaît des progrès « à plusieurs égards remarquables » dans les relations avec les contribuables. Les déclarations préremplies et le paiement de l'impôt par Internet (lire ci-contre) en font partie. Aujourd'hui, 87 % de l'impôt sur le revenu est prélevé par Internet.

Inégalité géographique

Mais la fusion des centres des impôts (information) et du Trésor public (collecte de l'impôt), qui devait offrir un interlocuteur unique à chaque contribuable, est encore largement virtuelle. La moitié des usagers doivent encore s'adresser à plusieurs conseillers, notamment en zone rurale. « Le jeu de ping-pong n'a pas encore pris fin », estime la Cour. Quant à l'accueil téléphonique, il reste un «  point noir » de l'administration fiscale, « à repenser dans son ensemble ». Alors qu'ils sont censés être accessibles en 5 sonneries maximum, les agents restent « difficiles à joindre », indique la Cour.
LUCIE ROBEQUAIN



Voici le lien : 
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0201910399207-la-cour-des-comptes-juge-que-le-code-des-impots-est-devenu-inintelligible-292756.php

JEAN-PAUL FISCHER
(SAINT-MARTIN POUR TOUS)
SERA SUR RADIO TRANSAT
L U N D I   2 7   F É V R I E R   2 0 1 2 
17H30



Marthe OGOUNDELE-TESSI& Ketti KARAM


INTÉGRATION DES COMMUNAUTÉS : PROJET « VIVRE ENSEMBLE »:

Riche de plus de 80 nationalités présentes sur son sol comprenant 2, 3 ou 4 générations ou plus de « Saint-Martinois » nés ici mais issus de l’immigration ou de métropole, Saint-Martin a le devoir de relever le défi de l’intégration et de refuser la marginalisation de pans entiers de sa population. Notre diversité, notre complémentarité sont une force ; pas un handicap.

La volonté de prendre en compte tous les citoyens sans exception est une des clés de lutte contre la grande pauvreté. La partie de française de Saint-Martin représente une superficie de 52 km² où vivent environ 40000 habitants. Ce chiffre est une estimation qui ne correspond pas à la réalité puisqu’une forte population immigrée, souvent en situation clandestine, la compose (54%). Les populations d’Haïti (créolophone et francophone) et de Santo Domingo (hispanophone) sont les plus importantes.

Nous voulons, à travers notre réflexion, apporter notre vision d’une société pluriethnique sur un aussi petit territoire où il n’existe pas de frontière entre deux gouvernances avec des différences entre ces communautés et l’obligation de se soumettre à un système administratif français et depuis peu à un nouveau statut de collectivité d’outre mer (relevant aussi des Régions Ultrapériphériques – Europe).

Notre propos n’est pas de détailler toutes les difficultés à la présence des étrangers à Saint-Martin (réguliers ou clandestins) mais d’énoncer une réalité qui dérange certains.

Il est indispensable d’établir ensemble un véritable projet d’intégration :

LE VIVRE ENSEMBLE !

Malgré les incontestables « effets sociaux » liés aux difficultés économiques, Saint-Martin pour tous entend redonner ses lettres de noblesse à notre label d’Amitié : Friendly Island !

Le projet « vivre ensemble » intègre notamment :

• Le festival annuel des communautés
• La création d’un conseil des communautés
• La création d’un conseil des sages
• La semaine de la citoyenneté

Nous établirons un guide à l’usage des étrangers (us et coutumes locales, informations pratiques etc.)

Nous rétablirons les permanences pour les associations dans les LCR (locaux communs résidentiels)

Nous construirons une nouvelle salle des fêtes à Grand-Case.

!! VOTEZ POUR LA LISTE SAINT-MARTIN POUR TOUS !!

jeudi 23 février 2012

LA LISTE SAINT-MARTIN POUR TOUS


  1. Marthe Ogoundélé
  2. Frank Viotty
  3. Angèle Dormoy
  4. Yawo Nyuiadzi
  5. Ketty Karam
  6. René Mathon
  7. Aline Freedom
  8. Laurent Fuentes
  9. Laurence Lacroix
  10. Claude Tage
  11. Laura Calvaire
  12. Christian Lainez
  13. Gratienne Riom
  14. Emmanuel Charles
  15. Nicole Bell
  16. Albéric Denis
  17. Shanigua Glasgow
  18. Carl Javois
  19. Raïssa Sylvestre
  20. Cédric Ymanette-Cocks
  21. Célescia Dormoy
  22. Léonard Maccow
  23. Géraldine Bouboune
  24. Judes Germain
  25. Dania Robert-Nodin
  26. Jean-Paul Fischer


Mandataire financier : Guy-Robert PAUL

lundi 20 février 2012

Soutenez St-Martin pour Tous


Saint-Martin pour tous est la seule liste menée par une femme. Cette liste est composée de personnalités compétentes et intègres.

Soutenez cette liste !!

Communiqué de Presse de Marthe Ogoundélé-Tessi  (Tête de liste Saint-Martin pour tous)


C’est en ma qualité de femme Saint-Martinoise que je revendique ma place sur la liste Saint-Martin pour tous.

Je veux parler aux femmes et leur dire que moi, mère de famille, enseignante et membre d’associations, je serais leur porte parole dans une société saint-martinoise où nous sommes contraintes d’avoir plusieurs vies en même temps. En effet, même si les choses ont bien changé, les femmes, qu’elles aient un emploi ou pas, sont toujours en charge de la plus grande part des responsabilités familiales.

Trop souvent abonnées au CDD ou aux emplois précaires, les femmes de Saint-Martin méritent d’y avoir leur juste place. De plus, elles sont et resterons les « potomitans » de la société Saint-Martinoise.

Une fois élue, si vous me faites confiance, je mettrais la femme et la politique familiale au centre de mon action. J’organiserais, par exemple, une véritable veille visant à lutter contre les discriminations sur le lieu de travail notamment ou les violences faites aux femmes entre autres.

Je rêve d’un Saint-Martin où les femmes de tous âges et de toutes origines seront traitées à l’égal des hommes tant au niveau des circuits de décision que de la parité au travail et j’actionnerais tous les leviers en ma possession pour faire de ce rêve une réalité.

Nos engagements ..






L
es 18 et 25 mars prochains, les électeurs de Saint-Martin seront appelés à voter pour désigner une nouvelle majorité. C’est l’occasion de mettre fin à un quinquennat désastreux et à une gestion calamiteuse.

Des acteurs de la vie socioéconomique, associative et culturelle de l’île ont décidé de s’engager directement et personnellement en présentant une liste : SAINT-MARTIN POUR TOUS.

Le choix de cette liste s’est imposé par son ouverture aux différentes composantes de notre société, son indépendance et ses capacités d’analyse et de propositions visant à résoudre les principaux maux de notre société et sa volonté de les traiter par une gestion rigoureuse

Notre constat est sans appel et nous ne pouvons rester sans réagir devant le risque d’une forme de continuité ou pire encore de l’arrivée de considérations simplistes, mercantiles et clientélistes qui font fi des réels potentiels, des besoins mais aussi des limites de notre territoire

Pour gouverner autrement, nous avons choisi Marthe Ogoundélé-Tessi, femme de caractère, d’expériences et d’engagement, pour conduire la liste SAINT-MARTIN POUR TOUS.

Le choix d’une tète de liste féminine marque clairement notre volonté d’un changement radical de gouvernance.


CE QUE NOUS FERONS


GOUVERNANCE : Si vous nous faîtes confiance, Saint-Martin pour tous s’engage à restaurer la dimension politique de l’action publique : Œuvrer pour un véritable projet de société et restituer à la population  le débat citoyen. Elle associera les valeurs qui nous sont chères : Intégrité, transparence, compétence.

Nous renforcerons l’administration locale avec le recrutement et/ou la formation de cadres à hauteur des nécessaires compétences de la collectivité. Nous adapterons le statut de la fonction publique territoriale pour rendre l’administration plus performante.

Les services seront dotés d’une véritable cellule « Etat – Europe » en charge de l’interface entre la collectivité et les administrations nationale et communautaire afin de faire valoir les droits de Saint-Martin.

Une des premières missions de la cellule sera de finaliser (en partenariat avec le CESC, la CCISM et les services de l’état) l’état des lieux des produits et services nécessitant des adaptations de la norme européenne aux spécificités locales.

Les élus s’appuieront sur des feuilles de route établies en concertation élargie qu’ils s’engagent d’ores et déjà à respecter.

Un amendement de la Loi Organique visant une meilleure organisation du Conseil Economique Social et Culturel (CESC) sera déposé. Saint-Martin pour tous s’engage à un vrai partenariat dans le respect des institutions avec la 3ieme force de proposition et d‘analyse de la Collectivité.

Nous revaloriserons les conseils de quartier dans le respect total de leurs prérogatives telles qu’elles sont voulus par la loi.

Actions immédiates

Rencontre avec les institutions périphériques (CESC, CCISM, Conseils de quartiers)
Elaboration d’un pacte de gouvernance
Mise en place du suivi et de l’évaluation des actions des élus


INTEGRATION DES COMMUNAUTES : PROJET « VIVRE ENSEMBLE »: Riche de plus de 80 nationalités présentes sur son sol comprenant 2, 3 ou 4 générations ou plus de « Saint-Martinois » nés ici mais issus de l’immigration ou de métropole, Saint-Martin a le devoir de relever le défi de l’intégration et de refuser la marginalisation de pans entiers de sa population. Notre diversité, notre complémentarité sont une force ; pas un handicap.

La volonté de prendre en compte tous les citoyens sans exception est une des clés de lutte contre la grande pauvreté. La partie de française de Saint-Martin représente une superficie de 52 km² où vivent environ 40000 habitants. Ce chiffre est une estimation qui ne correspond pas à la réalité puisqu’une forte population immigrée, souvent en situation clandestine, la compose (54%). Les populations d’Haïti (créolophone et francophone) et de Santo Domingo (hispanophone) sont les plus importantes.

Nous voulons, à travers notre réflexion, apporter notre vision d’une société pluriethnique sur un aussi petit territoire où il n’existe pas de frontière entre deux gouvernances avec des différences entre ces communautés et l’obligation de se soumettre à un système administratif français et depuis peu à un nouveau statut de collectivité d’outre mer (relevant aussi des Régions Ultrapériphériques – Europe).

Notre propos n’est pas de détailler toutes les difficultés à la présence des étrangers à Saint-Martin (réguliers ou clandestins) mais d’énoncer une réalité qui dérange certains.

Il est indispensable d’établir ensemble un véritable projet d’intégration : Le Vivre Ensemble !

Malgré les obligatoires prolongements sociaux liés aux difficultés économiques, Saint-Martin pour tous entend redonner ses lettres de noblesse à notre label d’Amitié : Friendly Island !

Le projet « vivre ensemble » intègre notamment :

•           Le festival annuel des communautés
•           La création d’un conseil des communautés
•           La création d’un conseil des sages
•           La semaine de la citoyenneté

Nous établirons un guide à l’usage des étrangers (us et coutumes locales, informations pratiques etc.)

Nous rétablirons les permanences pour les associations dans les LCR (locaux communs résidentiels)

Nous construirons une nouvelle salle des fêtes à Grand-Case.

SECURITE : A partir d’un diagnostic sans complaisance, il conviendra d’élaborer un plan ou dispositif de lutte contre toutes les formes de délinquance intégrant un ensemble de mesures pragmatiques et d’application immédiate. Ce travail est prioritaire pour la nouvelle gouvernance. Saint-Martin pour tous propose la mis en œuvre de :

  • Sécurisation des établissements scolaires
  • Développer la prévention situationnelle (parking, éclairage, présence de la force publique, vidéo surveillance etc.)
  • Coordonner les acteurs et les actions de prévention autour du Président de la COM.
  • S’appuyer sur les Conseils de quartier, les associations de locataires ou d’animations de quartier
  • Renforcement du dispositif du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD)
  • Rendre effectif le conseil pour le droit et devoir des familles prévu par l’article 9 de la loi de 2007
  • Soutien à la parentalité
  • Prévention de la récidive et l’accompagnement à la sortie de prison
  • Prévention éducative par un dispositif de poursuite de scolarisation
  • Prévention des violences intrafamiliales et professionnelles

TRANSFERT DE COMPETENCES : L’équipe sortante, qui nous avait assuré de la bonne maîtrise du sujet, n’a pas su préparer les dossiers qui devaient permettre à Saint-Martin de recevoir de l’état ce qui lui revient. Ils sont responsables de cette situation qui rend Saint-Martin redevable à l’état. Amateurisme et manque de préparation ont produit un transfert de compétences négatif. Les Saint-Martinois, en puisant dans leur trésorerie au-delà du nécessaire, paient les approximations de leurs représentants politiques.

Action immédiate
Dès l’été 2012, nous inviterons les représentants de l’état et de la Région Guadeloupe à la table des négociations où seront réévaluées les méthodes et évaluations des transferts afin que Justice soit faîte dans cette affaire et que les Saint-Martinois cessent de se sentir lésés.

UN PLAN DE RELANCE ECONOMIQUE IMMEDIAT: Le manque d’ingénierie chronique de l’équipe sortante,  à laissé se perdre des Millions d’euros de possibles financements Européens.

La situation économique de la partie française de SAINT-MARTIN ne cesse de se dégrader avec les conséquences sociales importantes qui se traduisent par :
-           La fermeture de commerces
-           Le dépôt de bilan des entreprises
-           La suppression d’emplois
-           La croissance du chômage et de la précarité

Cette situation et ce constat ne relèvent pas de la fatalité, mais demandent une véritable volonté politique et une capacité de gestion, d’innovation et d’expertise. Il est faux de croire et de dire que rien n’est possible dans un contexte budgétaire difficile. C’est pourquoi, nous mettrons en œuvre un plan de relance à court terme :

Nous apprécierons les dossiers à l’étude de faisabilité, d’autorisation ou de financement ainsi que les projets d’investisseurs privés potentiels sur 2012 afin de lancer au plus vite différentes opérations de relance par les métiers de la mer ou le BTP par exemple.

Nous relancerons immédiatement des travaux d’urgence sur le réseau routier. Pour ce faire nous engagerons un emprunt de 20 Millions d’Euros garanti par les ressources du fonds routier (taxes s/carburants).

Nous réhabiliterons, améliorerons et sécuriserons les sites touristiques : Après recensement des potentiels des sites, nous mettrons en place un programme d’animation, un cahier de travaux d’amélioration de la voirie. Nous nettoierons les sites touristiques et nous verbaliserons sans réserves celles et ceux qui utilisent la voie publique pour étaler des carcasses et déchets de tous ordres.

Nous organiserons le maillage des forces de sécurité (privées et de police) afin de mieux couvrir les sites et permettre leur visite en toute sérénité.

Nous soutiendrons les entreprises et les commerces locaux : Nous érigerons un Fonds de Garantie et de soutien aux entreprises. Abondé par des partenaires bancaires locaux, les fonds européens etc. ce fonds permettra notamment la mise à disposition d’une enveloppe de trésorerie conséquente et adaptée.

Actions immédiates
Déblocage des dossiers en souffrance
Mise en place d’un emprunt pour réfection du réseau routier
Elaboration des outils financiers propre au développement des petites entreprises








DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : Saint-Martin doit tenir compte de son environnement économique et géographique. Si des filières doivent être valorisées (comme la pêche ou certains pôles d’agriculture) La relance de  l’activité touristique reste au centre de nos objectifs et de nos préoccupations. De notre capacité à relancer ce secteur dépendra le rétablissement de notre économie. Nous connaissons les secteurs porteurs susceptibles d’inverser la courbe ascendante du chômage : Hôtellerie. Restauration. Métiers de la Mer. Le Commerce, mais tous s’appuient sur  un socle commun : la qualité de l’Environnement et de l’Accueil

Nous redynamiserons Marigot par une offre adaptée en matière de réception de navires de croisière et de plaisance mais nous ne bétonnerons pas notre front de mer. Les « villages » de Grand Case et  Cul de Sac qui méritent aux aussi certainement une meilleure valorisation de leur accueil nautique.

Nous mettrons en place les leviers nécessaires à l’arrivée d’opérateurs hôteliers de renom international : Visibilité fiscale, foncier valorisé et partenariat en amont dans la politique touristique.

La Collectivité rappellera à la CCISM (Chambre Consulaire Interprofessionnelle de Saint-Martin) ses missions et veillera à ce que celle-ci assure sans délais son autonomie de recettes. Elle présentera au pôle économique un plan d’action (motivé, justifié et dont les résultats seront le moment venu quantifiés) jusqu’en novembre 2014 (fin de l’actuelle mandature à la CCISM) afin d’éviter les doublons et redondance de ses éventuels travaux avec ceux de la Collectivité.

Nous nous engageons à veiller à ce que la CCISM réponde pleinement aux attentes de ses administrés  dans l’application de ses missions tout en lui assurant par une autonomie financière consolidée le pouvoir de les exécuter.

En matière de promotion touristique, en concertation avec des professionnels du secteur concerné nous veillerons à ce que nos zones de clientèles historiques (France, USA, CANADA entre autre) bénéficient de la meilleure communication et nous mettrons un terme à l’incroyable gabegie des deniers publics vers des opérations sans lendemain.

Nous redéfinirons et rappellerons les missions de l’Office De Tourisme (ODT) qui consistent (dans sa forme actuelle) notamment à mettre en œuvre la politique et les leviers stratégiques voulus par le Pôle Economique de la Collectivité.

Là aussi, il faudra veiller à ce que les actions et les dépenses engagés dans cette institution fassent l’objet de motivations fortes et justifiées et soient assortis de compte-rendu au pôle économique.


Nouvelles technologies :

Il s’agit là d’un volet particulier du développement qui s’intègre dans le développement économique. L’accès aux nouvelles technologies et le haut débit sont de formidables outils pour une économie ilienne. Il n’existe aujourd’hui aucun plan de développement des nouvelles technologies. L’accès au haut débit est assuré par l’arrivée de câble sous marin. Il est donc nécessaire d’assurer la distribution dans le cadre d’un schéma d’aménagement numérique du territoire. Ce développement sera mené en concertation avec les opérateurs de l’île, avec des financements de partenariat pubic/privé pour permettre à l’ensemble de la population et des professionnels, d’accéder au haut débit.

Il s’agit de lutter contre la fracture numérique, d’étendre les réseaux et de faire baisser les couts d’accès.

La mer : Une priorité.

Saint-Martin est entourée d’eau et, du point de vue économique, il faut arrêter de l’ignorer. A l’appui des travaux des professionnels du secteur (charte METIMER) nous créerons une commission nautique. Celle-ci proposera à la Collectivité des orientations « MER » en matière de formation, de promotion, de débouchées industrielles, de fiscalité (agréments de défiscalisation).

Nous exigerons des autorités compétentes (Affaires Maritimes, Etat) que Saint-Martin soit dotée de la compétence d’enregistrement des bateaux.

Nous professionnaliserons et régulerons les métiers de la mer (pêche, locations etc.) en faisant la chasse aux opérateurs pirates.

Nous établirons avec Sint-Maarten et Anguille des relations de réciprocité visant à ne plus pénaliser les professionnels de la partie française. 

DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT : Dans ce domaine, Saint-Martin doit anticiper et non subir. Il faudra inciter (fiscalement si nécessaire) à l’alternance énergétique comme le solaire, l’éolien, l’énergie thermique des mers, l’énergie de courants et des passes pour se libérer du quasi monopole de l’énergie fossile.

Nous conduirons avec la population un véritable plan de réappropriation environnemental de Saint-Martin. L’éducation de sensibilisation des plus jeunes dès la maternelle doit être intégrée à l’enseignement  général.  En partenariat avec la Réserve Naturelle des  cours d’instructions sur la faune et la flore  devraient permettre une meilleure connaissance de la fragilité de notre éco système.

Le côté coercitif doit être mis en place par un renforcement des pouvoirs de la brigade de l’Environnement et des gardes de la Réserve Naturelle.  Une  collaboration entre les différents agents doit être recherchée

Nous ferons interdire les sacs plastiques dans tous les commerces de Saint-Martin et nous inviterons le gouvernement de Sint-Maarten à prendre des mesures identiques. Nous organiserons des veilles et des rondes visant à repérer et verbaliser les comportements irrespectueux en matière de non respect de l’environnement.

Nous étudierons la création d’un fonds Vert financé par une part de la TGCA et de la taxe s/carburants afin de ne plus retarder des opérations salvatrices de nettoyage, de fleurissement, de valorisation des sites privilégiés par manque de moyen.

En collaboration avec les services de l’état et de la Réserve Naturelle, nous lancerons une grande campagne de nettoyage et valorisation des sites les plus fragiles.

Actions immédiates
Grande campagne de nettoyage
Mise en place de la commission en charge de la création du Fonds Vert
Rencontre avec les autorités de la partie hollandaise pour la coordination de nos actions.


EDUCATION: En la matière la Collectivité doit utiliser tous les leviers dont elle dispose mais doit aussi prendre acte qu’elle ne peut empiéter sur les compétences de l’Etat comme par exemple les programmes pédagogiques.

A cet égard, il faut arrêter les discours démagogiques concernant le bilinguisme. A ce sujet, tout et son contraire ont été dit sans que vraiment s’explique sur ce qu’il entend par « bilinguisme ».

Il est évident qu’une bonne maitrise de l’anglais est un atout considérable dans un espace caribéen principalement anglophone. Il est tout autant indispensable que nos jeunes scolaires maitrisent parfaitement la langue nationale, seul véritable accès à un enseignement public, gratuit et indispensable ainsi que les diplômes qui le concluent.

Nous retournerons à la table des négociations pour que les établissements de Saint-Martin soient classés en zone Réseau Ambition Réussite (ex ZEP) qui nous ouvrira les portes de moyens supplémentaires.

Il faudra rapidement programmer la Cité Scolaire. Celle-ci qui comportera notamment un auditorium pour ouvrir nos jeunes aux autres cultures.

Nous devrons aussi travailler à ce que le rectorat affecte plus d’enseignants à Saint-Martin, pour réduire le nombre moyen d’élèves par classe

Actions immédiates
Mise aux normes (sécurité, sanitaire etc.) des établissements scolaires
Négociation avec l’état pour une expérimentation du bilinguisme sur des modèles existants

JEUNESSE, SPORT ET CULTURE : Les approximations en la matière ne dureront pas plus longtemps. Nous convoquerons un grenelle de la jeunesse, du sport et de la culture dont les conclusions seront prises en compte sans délais. Notre jeunesse a besoin d’infrastructures et nous allons les lui offrir.

Les associations sont le socle de cette organisation, nous les accompagneront au plan opérationnel et plus particulièrement celles qui rencontrent des difficultés d’ordre administratif. Nous mettrons en place un bureau dédié aux associations qui sera animé par l’élu en charge du la vie associative avec pour principal objectif de simplifier les procédures d’accès aux fonds publics et au montage de dossiers notamment.


Les grands axes de notre politique « sportive »:

Décentralisation : Tant opérationnelle que géographique, celle-ci consistera d’une part à éviter les redondances entre les missions du service des sports et du CTOS (Comité Territorial Olympique et Sportif) et procéder au maillage du territoire en matière d’infrastructures et d’accueil des pratiquants de disciplines sportives.

La recherche de l’excellence sportive devra bénéficier de moyens adaptés et attribués au CTOS dont c’est la fonction première. Nous favoriserons l’excellence territoriale en donnant les moyens à celles et ceux qui nous représentent dans des compétitions régionales ou internationales de continuer à s’entrainer dans les meilleurs conditions.

Nous érigerons des infrastructures adaptées à la pratique des disciplines faisant elle-même preuve d’une excellente organisation de son administration associative. Il faut oublier les dispositifs multidisciplinaires et donner la priorité à du « sur mesure ».

Aide et subventions : Comme cela est le cas pour les associations culturelles par exemple, nous exigerons des associations sportives que l’accès au fonds publics soit adossé à de véritables motivations et de nécessité argumentée. La COM distribuera ne distribuera plus ses subventions à tout va et privilégiera les demandes émanant d’associations en règle et privilégiant l’aide aux jeunes.

Nous travaillerons à une véritable école de la deuxième chance et nous utiliserons tous les leviers à cet égard. Nous veillerons à ce que les associations bénéficient des meilleurs soutiens (en termes juridiques et de personnel) de la Collectivité avec mise à disposition de moyens.

Nous établirons des liens d’échange avec de grands lycées, de grandes écoles ou universités de Métropole, du Québec et des Etats-Unis pour proposer à nos jeunes de nouveaux horizons d’enrichissement culturel.

Nous renforcerons les liens de la collectivité avec la « maison des ados » au travers de partenariats thématiques (événements etc.) visant à encore mieux valoriser notre jeunesse, à mieux prendre en compte leurs problèmes ainsi que ceux de leurs familles.

Actions immédiates
Réhabilitation et mise aux normes des infrastructures sportives
Recherche de jumelage ou de partenariat avec des universités et des écoles étrangères et métropolitaines

FORMATION : Il faut en finir avec l’absence de logique entre les programmes de formation et les besoins des entreprises ou du marché de l’emploi. La Collectivité et la CCISM érigent des catalogues (à certains égards redondants) parfois totalement improductifs ; c’est l’argent du peuple et des entreprises que l’on gaspille sans que soit exigé le moindre contrôle de qualité.

Quand nous parlons de besoins, nous parlons des besoins actuels mais aussi et peut-être surtout des besoins futurs. En effet, faute de programmation et de réalisme, nous ne permettons pas à nos plus jeunes notamment d’avoir accès aux emplois les plus modernes. Des projets tant publics que privés émergent et vont émerger et personne ne prépare les Saint-Martinois aux nouveaux « jobs ». Dès lors, c’est hors de l’île que l’on ira chercher de la main d’œuvre qualifiée.

Nous refusons cette fatalité et nous élaborerons une veille des « nouveaux jobs » liés aux « nouveaux projets » et mettrons en place les programmes de formation adéquats afin d’établir une véritable préférence locale à l’embauche.

Pour autant, toute action de formation en direction de ces publics passera obligatoirement par "un sas" de remise à niveau, voire même pour certains un apprentissage des savoirs élémentaires  comportementaux en entreprise qu’il conviendrait d’appeler : formation à l’employabilité.

Les formations professionnelles massives et formations en alternance (contrats d'orientation, de qualification, d'apprentissage,….) sont également absolument indispensables à mettre en place pour permettre l'intégration des jeunes et des chômeurs dans les secteurs les plus porteurs, en leur donnant une réelle qualification. Pour cela, un renforcement de la structure CFA (Centre de Formation des Apprentis) existante sera nécessaire.

Actions immédiates
Evaluation des programmes en cours (COM, CCISM)
Rencontre avec associations socioprofessionnels (évaluation des besoins)
Création de la « veille nouveaux jobs »

EMPLOI : La croissance du chômage à Saint-Martin (confirmée par les chiffres de l’INSEE) est liée principalement  à l’absence de politique économique  de la Collectivité et à son absence de vision prospective.

Pour réduire le chômage durablement et effectuer un travail de renforcement de l’économie, Il est nécessaire de travailler en termes de projets et de filières avec une vision prospective.

La remise en route de l’économie nécessitera une action à longue terme, et aucun candidat ne sera en capacité de répondre à l’enjeu de l’emploi dans un délai court. La création d’entreprises dans les iles nécessite  une vision pragmatique de l’économie et une volonté de développement.

Le travail effectué par Saint-Martin pour Tous repose sur plusieurs schémas et étapes comme la relance immédiate par le bâtiment avec le déblocage des opérations, la mise en œuvre de projets structurants sur un plan intermédiaire ; l’aide à la création d’entreprises par les différents  dispositifs   (Economie solidaire, microcrédit, société de capital risques etc.) ; l’aide et le soutien aux entreprises exportatrices de Saint-Martin ; la relance du tourisme de croisière, de plaisance,  la mise en œuvre de chantiers d’environnement pour les jeunes ; le renforcement et la multiplication des actions de formation (voir chapitre formation) à forte plus value en partenariat avec le monde entrepreneurial.

Le chômage n’a jamais été et ne sera jamais une fatalité.

POLITIQUE SOCIALE : Nous créerons de nouveaux dispositifs innovants pour assurer la prise en charge et l’accompagnement des personnes âgées,  en accord avec notre culture : aides à domicile, aides aux travaux, lieux d’accueil et de rencontres intergénérationnelles, logements d’accueil avec aide ménagère.

Nous sortirons les personnes âgées de l’isolement et les réintégrerons dans la vie sociale, par la mise en valeur de leur expérience. Une attention particulière sera portée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer (réseaux à mettre en place).

Dans la même logique, par soucis de solidarité mais aussi de respect de la loi, nous adapterons, les équipements publics, la voirie etc. aux handicaps, aux personnes à mobilité réduite, avec des locaux et des aménagements urbains ainsi que des locaux de prise en charge adaptés.

La politique sociale ne doit pas être subie, ou se traduire par la seule distribution d’aides publiques, mais être un véritable moyen d’intégration et d’animation avec une autre politique, une véritable politique de soutien qui devra être menée par les associations et organismes caritatifs ou entreprises d’insertion. Au préalable, nous nous attacherons à favoriser, avec l’Etat, une offre de services médico-sociaux adaptés.

Reconnaissons que la pauvreté existe dans notre communauté et qu’elle doit être traitée dans le respect de la dignité humaine.

Une compétence dévolue à la collectivité concerne la périnatalité et la petite enfance que nous réorganiserons afin de favoriser  le dépistage des handicaps, réduire les inégalités, mettre  en place  une véritable prise en charge et l’information  des familles (Protection Maternelle et Infantile, crèches, diminution des facteurs liés à l’obésité, vaccination, planning familial…).

Nous réévaluerons la prise en charge de l’enfance en danger et de leurs familles. Nous avons besoin d’un véritable travail de prévention de la délinquance avec un maillage du territoire et  des services spécialisés (type AEMO). Nous renforcerons les équipes éducatives pour prendre  en charge les enfants prédélinquants plutôt que de les laisser livrés à eux mêmes sans aucune prise en charge

Nous redynamiserons le CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale) financé par la COM et l’Etat.

FISCALITE : Nous simplifierons la fiscalité qui doit être un juste et équitable instrument technique de régulation économique et sociale.

Saint-Martin pour tous proposera l’abrogation du Code Général des Impôts de Saint-Martin qui n’est qu’une copie amendée du Code Général des Impôts Français. Le nouveau code fera l’objet d’une large concertation préalable (CESC, CCISM, Experts, Etat etc.)  pour l’adapter aux spécificités de l’île.

Toutes les dispositions du code des impôts actuel seront revisitées afin d’en déterminer l’utilité, l’efficacité et la rentabilité. Le nouveau Code de Saint-Martin se fera au service de l’équité fiscale, de l’efficacité duy recouvrement et du développement économique.

Nous négocierons avec les importateurs de carburants la non augmentation du prix à la pompe consécutivement à la nécessaire réévaluation de la taxation sur les carburants

Nous simplifierons la fiscalité des ménages et des entreprises pour une juste contribution qui favorisera leurs capacités d’épargne et d’investissement.

Nous offrirons aux investisseurs un régime fiscal dérogatoire au droit commun dans le cadre de projets à forte valeur ajoutée économique.

Actions immédiates
Mise en place des réunions de concertation (nouveau code des impôts)
Adaptation et aménagement des nouvelles mesures des recouvrement


LOGEMENT ET POLITIQUE D’AMENAGEMENT: Nous établirons un plan local de l’habitat dans le cadre du transfert de compétences, avec une  orientation sur l’accession à la propriété par un dispositif d’accession différée, par la vente de logements sociaux et la défiscalisation du logement principal (primo accédant).

Notre politique de l’habitat s’appuiera sur une politique de maîtrise foncière. Sur le même schéma, nous mettrons en œuvre une politique d’aménagement du territoire par la restructuration des quartiers, la réhabilitation de l’habitat insalubre, l’amélioration de l’habitat.

Nous privilégierons  la reconquête des « zones désertes » et la création par quartiers, de zones d’activités destinées aux artisans, entrepreneurs, commerçants, afin de leur offrir des possibilités d’installation.

Cette politique sera complétée par la création de zones de développement touristique aménagées et la valorisation du littoral. Saint-Martin possède un véritable potentiel de développement qui doit s’inscrire dans un schéma d’aménagement territorial.

LE DOSSIER DE L’EAU: Une fois élus, nous renégocierons les contrats de production et de distribution pour une baisse du prix de l’eau pour les particuliers et les professionnels, avec la mise en application d’une nouvelle tarification.

Une politique de renouvellement des installations sera bâtie sur les réductions opérées. Nous reprendrons aussi le schéma de l’assainissement pour créer deux stations, desservant l’ensemble de l’île et supprimerons la réalisation des stations par quartiers. Ce choix ne portera pas atteinte à l’Environnement et ne créera pas de nuisances pour les habitants.


LE DOSSIER DES 50 PAS GEOMETRIQUES : Nous nous engageons à régulariser la situation des occupants de la zone des cinquante pas géométriques par un dialogue et transparent.

Un lieu d’accueil sera créé avec la mise à disposition d’un appui juridique et technique pour chaque demande validée. Nous nous engageons à régler ce problème dans un délai de deux ans. Une renégociation et une modification du Plan de Prévention des Risques seront envisagées pour que la cession des terrains situés sur le littoral devienne effective.

ETATS GENERAUX DE L’OUTRE MER : En 2009 furent organisés, à l’initiative du chef de l’état et du secrétaire d’état chargé de l’outremer, les Etats Généraux de l’Outremer.

A l’issue de plusieurs mois de travaux des commissions où de nombreux socioprofessionnels de Saint-Martin ont apporté une précieuse contribution, le CIOM (Conseil Interministériel de l’Outremer) a pris acte des réalités locales et a lister une série d’actions à mener en partenariat avec les services de l’état et ce, territoire par territoire.

Alors que nombre de ces recommandations avaient un pouvoir structurant sur notre économie notamment, l’actuelle majorité n’a, en presque rien, suivi ces orientations issues de réflexions locales.
Nous veillerons à ce que ce dossier soit remis à l’ordre du jour.

Au premier rang de ces recommandations figurent la reconnaissance au plus haut de l’Etat de nos spécificités et de la nécessité de les défendre devant la communauté européenne afin d’obtenir les dérogations nécessaires à notre économie  (cellule Europe de la nouvelle gouvernance).

JUSTICE : Toute société a besoin de pouvoir compter sur la Justice, or, St Martin souffre d’un manque cruel de moyens, de structures, non seulement pour son application, mais également dans ses rôles de conciliation et d’instructions.

St Martin pour Tous  s’engage à appuyer les légitimes revendications de nos magistrats, avocats, professionnels du droit auprès de leur Ministère de tutelle pour qu’enfin les justiciables de St Martin  soient traités d’une manière identique à la Guadeloupe.

CONCLUSION :

Ces différentes propositions ont fait l’objet d’études et de simulation ; elles résultent du travail des commissions et sont des engagements effectifs de notre liste.

Il ne s’agit pas de promesses électorales sans lendemain, et qui n’engagent personne. Nous avons un devoir de vérité, compte tenu de la gravité de la situation et du chômage.

Nous ne sommes pas des « docteurs miracle ». Nous sommes des femmes et des hommes responsables qui nous engageons au service de la population.

Parler vrai, ne pas accepter de compromission, proposer aux communautés de l’île un véritable contrat social, apporter aux jeunes un nouvel espoir.

Si aujourd’hui le système et l’évolution statutaire font l’objet d’un profond rejet, c’est le résultat d’une politique calamiteuse menée par des élus, en décalage avec la réalité.

Notre objectif est de reconstruire une gouvernance dans le cadre de cette évolution, par une véritable maîtrise du développement.

Le transfert de compétences est un exercice de responsabilité avec une ferme négociation avec l’Etat. Nous avons, dès 2003, attiré l’attention des élus sur les risques liés à l’évolution.